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Tout sur ma fausse couche.

  • Photo du rédacteur: Cheyem
    Cheyem
  • 16 oct. 2019
  • 3 min de lecture

Hello,

Comme certains d'entre vous le savent hier donc le 15 octobre c'était la journée internationale de sensibilisation au deuil périnatal.

C'est pour cela que j'ai décidé de vous parler de ma fausse couche que j'ai fait il y à un an.


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Quand mon fils s'approchait de cet un an, on s'est dit pourquoi ne pas faire un deuxième enfant, comme ça les deux est rapproché niveau âgé.

Jusqu'à la tour va bien vous aller me dire.

Le 3 février 2018, j'avais plus d'une semaine de retard sur mes règles et des douleurs aux seins, je décide donc de faire un test de grossesse, il se révéla positif.

Deux jours après donc le 5 février (jour de l'anniversaire de mon compagnon) nous avons été faire une prise de sang pour être sur du résultat, il était bien positif, j'étais enceinte d'un peu après un mois. On était vraiment heureux, on l'annonça à quelque proche.


Mais quelques jours après j'avais énormément mal au ventre et je perdais du sang, j'appelle donc mon hôpital qui me dit que tout été normal que perdre du sang ça arrive et que je n'ai pas besoin de m'inquiéter.

Encore deux jours après ça, j'avais vraiment trop mal et perdais beaucoup de sang, donc je suis partie en urgence à l'hôpital. Résultat des courses c'est mon placenta qui se décollait d'où les pertes de sang, on me donne donc des médicaments qui normalement recollent le placenta.


À la suite de ça j'avais toujours des pertes de sang mais moins, donc mon stress ce dissipais peu à peu.

Puis dans la nuit du 17 au 18 février, j'allais aux toilettes pour faire pipi, puis d'un coup je sens comme ci quelque chose tombait en mois et j'ai senti comme un vide...

Sans réfléchir, j'ai mis ma main dans la cuvette et j'ai été voir, j'ai " repêché " le fœtus de mon enfant, il était là dans mes mains et je n'avais aucune réaction... je ne pleurais pas, je ne hurlais pas, rien ne sortait... je suis retourné dans ma chambre et j'ai réveillé mon compagnon et je lui ai dit que j'avais perdu le bébé, lui ne comprenait pas de suite je venais de le réveiller... Je lui ai donc dit d'aller voir dans les toilettes ou j'avais posé le fœtus sur du papier et laisser par terre.

Mon compagnon appelle donc les pompiers qui eux m'envoient une ambulance.

Arriver à l’hôpital, on me fait des examens ou on me dit bien que j'ai perdu mon enfant ( comme si je le savais pas c'est moi qui ai été rechercher le fœtus dans les toilettes)

Je n'avais toujours aucune émotion jusqu’au moment où la sage-femme qui s'occupait de moi prononce ces mots "Ce n'est rien vous avez déjà un enfant" là j'étais rempli de colère j'avais envie de la frapper, c'était peut-être des mots anodins et non méchant pour elle, mais il y a des choses à ne pas dire dans certaines situations.


J'ai pu rentrer chez moi le soir même, je n'ai pas dormi de la nuit j'ai fait que pleurer (chose normale vous aller me dire).

Mais les jours, mois, qui ont suivis été les plus dures... Je ne voulais plus sortir de ma chambre, je ne voulais plus manger, j'avais l'impression de sentir le bébé bouger...

Moi qui à l'époque été énormément proche de mon fils, je ne pouvais plus m'en occuper, je n'arrivais pas, dès que je le voyais je repenser à ce bébé que j'avais perdu. Pendant quasiment un an, je ne pouvais plus jouer avec lui, je refusais de m'en occuper car ça me fessait trop mal.

Il s'en ai aussi suivit de problème d'argent et la descente au " enfer ", des retards dans les papiers.


Grâce à mon compagnon qui a tout fait pour m'aider, car pour lui aussi c'était dure il a garder la tête haute pour notre fils et je l'en remercie énormément, j'ai réussi à m'en sortir, aujourd'hui j'arrive à m'occuper de mon fils, même si nous avons pu ce même liens car ça c'est casser. Je ne dirais pas que je suis passé à autre chose car ça serrait mentir, mais j'ai appris à vivre avec et à relever la pente.

Je suis de nouveau enceinte, mais quand je l'ai appris j'avais peur, peur que tout ça recommence, je ne me suis donc pas réjoui de suite.

Aujourd'hui j'ai une vie normale, je n'oublie pas mais la vie continue et mon fils à besoins de moi.

La plus dure a été le regard des gens qui ne savent pas, qui disait que j'aimais pas mon fils car je ne voulais pas m'en occuper, mais ils ne savaient ce que j'ai enduré.

Tout ça est derrière moi et je sais qu'avec le temps j'aurais moins mal.



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Message à tout les parents qui ont vécu ça, entouré vous de bonne personnes hésitez pas à en parler. Et surtout oublier pas que la vie continue.

2 Comments


Cheyem
Cheyem
Oct 21, 2019

C’est ce que je me suis dit avec le recule

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lapetiteelou blog
lapetiteelou blog
Oct 21, 2019

j'ai vécut ça entre ma 2e et 3e grossesse. a 6SA. Je me suis dis qu'apres tout c'est que ça devais pas etre le moment . c'est dure mais c'est la vie.

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